C/ Une ouverture mondiale
Mes sœurs et moi sommes l’image que les américaines veulent se donner et ainsi offrir au monde occidental, tout comme le couple que je forme avec Ken. Les stéréotypes américains que nous véhiculons ont une ouverture mondiale et cela prouve bien l’idéologie des Etats-Unis à être l’exemple du monde.
Les pays occidentaux nous ont donc pleinement intégrés avec l’image américaine que nous véhiculons.
En revanche les pays plus orientaux cherchent à créer eux aussi la Barbie la plus représentative de leur société.
En Inde, par exemple, ma sœur est à l’image de la femme indienne, ses sourcils noirs accentuent ainsi ses traits asiatiques et font ressortir sa peau légèrement orangée. Elle est vêtue de l’habit traditionnel indien se composant principalement d’un sari, orné de turbans, de châles, de foulards ou de pashmina avec des tons flashy comme le rose, le jaune ou le bleu. Elle a de longs cheveux noirs épais, et porte de nombreux bijoux. Elle est l’exemple esthétique pour les femmes indiennes.
La Chine a aussi voulu faire sa Barbie type, ma sœur chinoise a donc une peau blanche très pale correspondant à l’archétype idéal de la beauté chinoise et représentant le plus haut statut social chinois. Ses yeux sont bridés et ses cheveux sont noirs et raides, elle porte elle aussi l’habit traditionnel chinois : le hanfu.
Chaque pays a la volonté d’instaurer le stéréotype de la femme typique, cela passe par les vêtements et les traits du visage. Le monde oriental cherche lui aussi à instaurer le modèle le plus parfait de la femme.
Une évolution sans précédent s’est faite au fil des années chez mes sœurs, si bien que le rôle de la poupée Barbie ne s’assimile plus à un jouet mais aussi au véritable symbole de la femme moderne : un stéréotype devenu mythe.